Lorsque vous déménagez dans un autre pays, vous pouvez être confronté à de nombreux défis. Matilda les a tous vécus lorsqu'elle a quitté le Nigeria pour le Canada. Elle a partagé son histoire avec Talk360 sur son déménagement dans un autre pays, comment le temps froid a été l'un des plus grands défis, et comment Talk360 l'a aidée à appeler le Nigeria et à se sentir proche de chez elle.
Le début d'une aventure
Matilda Jumbo est originaire du Nigeria et, à 23 ans seulement, elle a déménagé dans un autre pays. Elle a reçu une bourse d'études et a choisi de faire son cursus de quatre ans au Canada. Elle a déménagé au Canada en 2011, et elle est passée par la France et Calgary pour arriver à Saskatoon. Elle est arrivée avec un groupe de personnes du Nigéria, mais chacun a suivi son propre chemin. Matilda explique : "Il s'agissait d'essayer de survivre, de battre la température, le choc culturel et les différents types de nourriture. Tout le monde se débrouillait donc tout seul et personne n'avait le temps de s'occuper des problèmes des autres. Je devais donc aussi suivre ma propre voie."
"Pour moi, cela fait vraiment une différence de pouvoir appeler ma famille au Nigeria. Je les appelle deux ou trois fois par semaine avec Talk360, et je me sens si proche d'eux."
Près de chez vous
Quand Matilda est arrivée au Canada, elle a utilisé différentes applications et cartes d'appel pour appeler chez elle. Matilda raconte : "J'achetais une carte, je devais la charger avec de l'argent, et je devais aussi ajouter le numéro de téléphone. C'était beaucoup de travail. Heureusement, j'ai vite trouvé Talk360, et c'était tellement plus facile. Surtout au début, parler à ma famille m'a vraiment aidé à rester concentré et à me sentir proche de chez moi."
Unfroid glacial
Matilda est arrivée au Canada le 3 juillet, alors que c'était censé être l'été. Matilda explique : "Quand j'ai fait mes premiers pas dehors, il faisait incroyablement froid. Tout le monde portait des débardeurs et des shorts. Moi, je portais ma veste d'hiver, ma chemise était rentrée dans mon pantalon et j'avais même des gants. Pour moi, c'était couche après couche, après couche. J'ai appelé ma mère avec Talk360, en pleurant, en disant qu'il faisait si froid et que je voulais vraiment rentrer à la maison. Elle m'a dit que j'avais eu la chance d'étudier à l'étranger et que j'avais déjà vécu ma vie au Nigeria. Je n'avais qu'à prendre sur moi et à me battre. C'est ce que j'ai fait."
Les Canadiens ont conseillé à Matilda de toujours vérifier la température et les prévisions météorologiques avant de sortir, afin d'être prête à affronter le froid. Matilda explique : "Je suis une Nigériane. Au Nigeria, nous ne vérifions pas les prévisions météorologiques, je n'étais donc pas habituée à cette technologie. Et même si je savais comment cela fonctionne, lorsque les prévisions indiquent 16 degrés, je ne sais pas ce que cela fait. Je sais seulement ce que ressentent les 35 degrés parce que c'est la température de mon pays d'origine. Au Nigeria, je sors pour sentir la température du jour"
"Lors de ma première année ici, il y avait beaucoup de vent et de la neige partout. Quand nous sommes arrivés à l'école, une dame est descendue du bus, elle est tombée et a glissé à cause de la route glacée. Elle a essayé de se relever mais est retombée. J'étais toujours dans le bus, mais c'était aussi mon arrêt, alors j'ai dû descendre du bus tout en étant occupé à rire de cette dame. Quand je suis enfin sortie, j'ai fait mon premier pas, et je suis tombée aussi. J'ai tellement ri que je n'ai même pas essayé de me relever, je suis restée allongée. Cette chanson revient sans cesse dans ma tête lorsque je vois de nouvelles personnes arriver, car je connais la lutte du premier hiver, de la première neige. Cela me rappelle comment s'est déroulé mon voyage lorsque je suis arrivé au Canada."
Dix ans plus tard,
Matilda vit déjà au Canada depuis dix ans. Elle a une famille et un mari qui est lui aussi originaire du Nigeria. Au cours de ces dix années, elle n'y est retournée que deux ou trois fois. Matilda déclare : "Pour moi, cela fait vraiment une différence de pouvoir appeler ma famille au Nigeria. Je les appelle deux ou trois fois par semaine avec Talk360, et je me sens si proche d'eux. Mon mari utilise également l'application, et beaucoup de nos amis l'utilisent aussi. Je suis toujours heureuse de partager l'application avec les gens parce que je veux qu'ils profitent aussi des faibles coûts d'appel au Nigeria. En outre, cela leur permet de rester en contact avec leurs amis et leur famille. En juin, ma mère nous rendra visite. Ce sera la première fois qu'elle viendra au Canada et je m'en réjouis. Nous ne savons pas exactement quand cela sera possible, en raison de Covid19, mais en attendant, je continuerai à appeler chez moi plusieurs fois par semaine avec l'application Talk360."
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