Un jour, vous réalisez que vous pouvez faire une différence dans ce monde, que vous pouvez aider les autres qui ont besoin de soutien et d'amour. Vous décidez de vous mettre de côté et de faire en sorte que cela se produise. Monica a pris cette décision chaleureuse et a créé une maison familiale au Sud-Soudan.
Monica partage son incroyable histoire avec Talk360 et explique comment elle a créé sa maison familiale, comment Talk360 était la solution pour elle, et combien il est important d'appeler au Sud-Soudan et de parler aux enfants chaque jour lorsqu'elle est absente.
Un moment qui change la vie
Lorsque Monica Nyalong Claughton était très jeune, elle et sa mère ont dû quitter le Sud-Soudan à cause de la guerre. Elle est arrivée comme réfugiée en Australie, où elle a grandi. Mais lorsque Monica était adolescente, sa mère est décédée et elle a traversé des moments difficiles. Après être devenue chrétienne, Monica a retrouvé l'espoir. Elle a réalisé qu'il y a beaucoup d'enfants vulnérables au Sud-Soudan, des orphelins comme elle, ou des enfants handicapés qui sont tout seuls. Monica explique : "J'ai pensé, attends une seconde, pourquoi je ne retournerais pas au Soudan du Sud pour essayer d'aider ces enfants. J'en ai discuté avec mon mari Daniel, qui m'a beaucoup soutenue, et nous avons créé les New Jerusalem Family Homes. Nous ne l'appelons pas orphelinat car nous voulons que les enfants sachent que nous sommes leur famille. Nous sommes là pour les aimer, les éduquer et leur apprendre à vivre, tout ce que font les mères et les pères. Nous ne les enverrons jamais dans une institution".
"Talk360 m'a donné la possibilité de parler aux enfants tous les jours. Pas seulement pour parler, mais pour les conseiller et les réconforter dans les moments difficiles."
Enfants dans le besoin
Au Sud-Soudan, il y a beaucoup d'enfants vulnérables qui sont tout seuls. Il n'y a personne qui les soutient, qui les aime ou qui les aide. Monica explique : "Il y a un marché dans le quartier, et il y a beaucoup de sans-abri et d'enfants abandonnés. Je vais souvent au marché et je discute avec eux. S'ils ont faim, je leur donne quelque chose à manger, et parfois nous leur donnons des soins médicaux. Je retourne au marché la nuit, et je me promène en voiture. Je regarde dans les coins, et je vérifie qui est là. S'il y a une personne, je vais vers elle et je discute avec elle. Évidemment, s'ils ne vous connaissent pas, ils veulent s'enfuir, alors j'essaie toujours d'apporter quelque chose comme de la nourriture chaude. Je leur dis qu'ils peuvent venir avec nous, que nous avons un foyer, et que c'est un endroit qu'ils peuvent aussi appeler un foyer."
Rester en contact
Monica et son mari sont les seuls à soutenir l'orphelinat. Ils retournent donc souvent en Australie pour gagner plus d'argent pour les enfants. Une personne de confiance s'occupera alors des enfants jusqu'à leur retour. Pour l'instant, ils ont neuf enfants à leur charge, mais ils espèrent en aider d'autres dans un avenir proche. Monica raconte : "La première fois que nous sommes rentrés en Australie, j'ai essayé de trouver un moyen de rester en contact avec les enfants. J'ai tout essayé, mais c'était toujours une déception. Jusqu'à ce que je trouve l'application Talk360 et que je puisse enfin leur parler. Je comprends que ce n'est pas une application qui peut sauver la vie de tout le monde, mais pour moi, à ce moment-là, ça l'était vraiment. Il est important de rester en contact avec les enfants, pour qu'ils sachent que nous ne les avons pas abandonnés, mais que nous sommes seulement partis pour gagner de l'argent."
Monica entretient une relation forte et étroite avec tous les enfants, elle les appelle donc presque tous les jours. Monica explique : "Si je ne voulais parler qu'à trois enfants, les autres demanderaient s'ils peuvent aussi me parler. Je finis donc toujours par parler aux neuf enfants".
Pas seulement un appel téléphonique
Au Sud-Soudan, de nombreux jeunes enfants ne bénéficient d'aucun soutien et finissent par se retrouver dans des gangs. S'il y a quelque chose qu'ils veulent avoir ou quelque chose qui peut leur profiter, ils attaquent d'autres personnes. Il y a quelques semaines, un gang est venu dans la propriété de Monica et a tué un de ses chiens. À cette époque, Monica était en Australie. Monica explique : "C'était difficile d'être loin des enfants pendant une période aussi difficile. Mais Talk360 m'a donné la possibilité de parler aux enfants tous les jours. Pas seulement pour parler, mais pour les conseiller et les réconforter. Je leur ai dit que ce qui s'était passé était terrible, mais que nous ne devions pas éprouver de haine à leur égard. Nous devons en fait nous sentir mal pour eux, car si vous n'avez aucun soutien et que vous vous retrouvez dans un gang, vous n'avez parfois pas d'autre choix que de faire de mauvaises choses pour survivre. C'est vraiment magnifique de voir que les enfants comprennent ce que je ressens, même à un si jeune âge. Sans Talk360, cela n'aurait vraiment pas été possible."
Pas de connexion internet
Au Sud-Soudan, l'internet peut être interrompu pendant des jours et même si une connexion est établie, elle peut être de très mauvaise qualité. Cela signifie que les services gratuits comme WhatsApp ou Skype ne fonctionnent souvent pas. Monica explique : "Avec l'application Talk360, peu importe qu'ils aient une connexion Internet au Sud-Soudan ou non. Je peux toujours les appeler quand je veux. Pour moi, c'est un véritable miracle. Nous espérons retourner au Sud-Soudan le mois prochain, mais cela dépend de l'argent que nous pourrons économiser. En attendant, Talk360 est là pour nous permettre de rester en contact avec les enfants. Nous sommes plus que reconnaissants."
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